Culture d’entreprise : pour quoi faire?

Considérée comme la personnalité de l’entreprise, la culture d’entreprise est l’un des maillons de la chaîne constituant l’image de l’entreprise. Plus théoriquement, elle se définit comme un ensemble de “valeurs, normes et méthodes d’organisation interne, visant à exprimer une identité propre à une entreprise”. Son rôle est non négligeable car elle a le pouvoir d’impacter clairement le rayonnement d’une société; que ce soit au niveau interne (salariés, managers…), qu’au niveau externe : fournisseurs, prestataires, futurs collaborateurs… Plus d’informations ci-dessous.

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Les différents types de culture d’entreprise

Un peu comme le management qui peut être “directif”, “participatif”, “persuasif” etc… on peut aussi distinguer différents styles de culture d’entreprise. Selon les professeurs américains Robert Quinn et Kim Cameron, il existe 4 types de culture d’entreprise : 

1. La culture clanique ou le clan : il s’agit de mettre à la même échelle de valeur et au même niveau tous les employés de l’entreprise. Chaque membre de l’organisation est alors libre de s’exprimer, tous les avis comptes et ont de l’importance. Cette culture organisationnelle crée du lien et une cohésion d’équipe sur le long terme. Le management est basé sur l’humain et le bien-être du salarié pour stimuler sa créativité et favoriser son efficacité

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2. La culture d’adhocratie : cette culture organisationnelle est souvent employée dans les start-up ou les agences de communication. Elle est basée sur le challenge et le dépassement de soi, au service de l’innovation. Pour contribuer au développement de l’entreprise, les employés ont droit à une certaine flexibilité, dès lors qu’ils mettent tout en œuvre pour atteindre leurs objectifs. 

3. La culture de marché : répandue dans les milieux très marqués par une concurrence féroce, cette culture d’entreprise laisse peu de place à la liberté. Pour être leader dans son secteur, tout doit être planifié et organisé. Le manager met un frein à la créativité des ses salariés au profit de process bien cadrés pour garder l’œil sur son principal objectif : être meilleur que ses concurrents.

4. La culture de la hiérarchie : organisation basée sur une hiérarchie pyramidale stricte, où chaque salarié doit occuper un poste précis. Chaque membre de l’entreprise a donc un rôle bien défini et ne doit pas y déroger. Le risque de ce fonctionnement est de freiner la créativité de l’ensemble des salariés et d’atténuer leur implication sur le long terme.

Pourquoi communiquer sur sa culture d’entreprise ?

Bouche à oreille positif

Que l’on le veuille ou non, chaque entreprise dispose d’une propre culture d’entreprise. Celle-çi est plus ou moins visible selon la manière à laquelle elle est assumée et communiquée

Même si toutes les cultures d’entreprise citées précédemment sont critiquables, elles ont pour principaux points communs les bénéfices suivants : 

  • Favoriser l’engagement de ses équipes et développer un fort sentiment d’appartenance au groupe
  • Motiver les employés et préserver leur moral
  • Améliorer la productivité
  • Limiter le turnover

Il est aussi prouvé qu’ un employé heureux dans son travail aura une meilleure efficacité (il sera 20% plus productif en moyenne par rapport à un employé mécontent). 

Une culture d’entreprise positive permet également à l’employeur de recruter plus facilement de nouveaux collaborateurs grâce à l’attractivité de son entreprise. Alors pourquoi se priver de communiquer sur ses valeurs ? 

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Démarche RSE et culture d’entreprise

On dit que l’entreprise de demain sera “full-RSE”. En effet, les entreprises vont devoir prouver de plus en plus leur utilité, leurs valeurs et ainsi leurs convictions. Cette démarche ne se fait pas en un jour, et passe forcément par l’engagement des différents services de l’entreprise, fédérant ainsi tous les salariés et créant une véritable émulation. 

Selon une étude de l’Institut Français des Administrateurs (IFA) et l’Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), d’ici 2030, « les fonctions collaboreront davantage entre elles et la gouvernance sera moins pyramidale« . Par ailleurs, en 2030, les entreprises seront plus ancrées dans les territoires et elles interagiront avec une multitude d’acteurs et de collectifs.

Culture d’entreprise et RSE sont donc indéniablement liées. D’ailleurs, une entreprise à forte démarche RSE aura pour objectif de faire connaître ses actions auprès des acteurs qu’il l’entoure (fournisseurs, salariés, grand public…). Et par cette simple communication, les récepteurs de l’information se feront une image de l’entreprise et la culture d’entreprise sera alors véhiculée.

Le baby foot, symbole de la culture d’entreprise ?

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Si la culture d’entreprise devrait être matérialisée, bon nombre d’entre nous penserait alors au baby foot. Mais alors, est-il un mythe inspiré de la Silicone Valley ou une réalité en terme de bien-être au travail et de « bonne » culture d’entreprise ? 

Ci-dessous l’extrait d’un article intéressant sur le sujet 

“ Le baby-foot sur le lieu de travail est loin de séduire tout le monde. « C’est de la poudre aux yeux pour recruter de nouveaux stagiaires », « C’est une infantilisation des salariés » (…)

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